La phobie des chiens ou cynophobie, qu’elle soit suite à un traumatisme, « héréditaire » ou « sans raison », n’est pas une fatalité. Il est possible de faire diminuer votre cynophobie, voire de la faire disparaître totalement.
Gérer la phobie s’accompagne de deux éléments clé : savoir interpréter le comportement des chiens et réagir par rapport à ce qu’ils font.
Il est essentiel d’apprendre les bons comportements à avoir quand on se retrouve face à un chien pour limiter les risques d’accident.
Un éducateur comportementaliste canin est parmi les professionnels les mieux placés pour vous apprendre à comprendre les chiens et pour vous accompagner dans vos premières rencontres avec des chiens quand vous vous sentirez prêt à les approcher.
Si vous êtes concerné et que vous souhaitez vaincre votre cynophobie, cet article a pour but de vous expliquer comment je conçois la phobie au sens large, les éléments qui me paraissent importants quand on veut la traiter et ma façon de travailler avec vous pour vous débarasser de votre phobie des chiens.
Vous êtes décidé à vaincre votre cynophobie ? Contactez-moi !
Moi aussi, j’ai une phobie
Une phobie, ce n’est jamais cool, quel que soit le sujet. Alors non, je n’ai pas la phobie des chiens, en tant qu’éducatrice comportementaliste canin, ça serait compliqué. J’ai la phobie des aiguilles. Prise de sang, vaccin, ourlet de pantalon… rien n’y échappe. Heureusement pour moi, il n’y a pas d’aiguilles sauvages qui se baladent sans laisse dans la rue.
Pourquoi je vous raconte ça ? parce que quelqu’un qui n’a pas de phobie ne peut pas comprendre. Je les ai entendu les « prenez sur vous », « ça fait pas mal », « c’est rien du tout »… consciemment, je sais, mais expliquer ça au subneurone (je l’appelle comme ça, c’est mieux avec un petit nom, même si lui et moi on ne s’entend pas forcément bien. Le principe de la phobie c’est d’être hermétique aux arguments rationnels. Point.
Avec une phobie, bye bye le cortex, bonjour le cerveau reptilien qui est en charge de la survie et qui connait basiquement trois comportements : se figer (Freeze), s’enfuir (Flee) ou se battre (Fight). Je suis du genre Flee, je m’enfuie (comprenez que plein de monde qui a voulu me faire une prise de sang est rentré bredouille).
Avoir une phobie, aux yeux des autres, ce n’est pas simple
Beaucoup de personnes n’ont aucune phobie. Ils ont éventuellement des peurs, des appréhensions, des choses qui les mettent mal à l’aise, mais pas de phobie. C’est cool pour eux. Tant mieux. Mais du coup ils ne peuvent pas comprendre ce qu’on vit quand on a une phobie. Ils peuvent connaître la définition d’une phobie, sur le papier. Compatir, faire preuve d’empathie, oui. Comprendre réellement, non.
Je sais ce que ça fait quand on a une phobie, je sais aussi ce que ça fait quand les autres ne comprennent pas. La phobie c’est déjà pas cool, le manque de compréhension des gens, et dans mon cas des médecins ou infirmiers, c’est terrible. Avec moi vous n’aurez pas à vous justifier de quoi que ce soit. Après tout, c’est le principe même de la phobie : une peur irraisonnée et irraisonnable. Vous avez peut-être entendu vous aussi des « c’est qu’un york détend-toi ! » ou encore « il est gentil vas-y respire ! » ou « si y a bien un chien dont on ne peut pas avoir peur c’est bien le mien ». Et comme moi vous vous êtes surement retenus de répondre le fond de votre pensée pour rester poli…
Ma phobie n’est pas parmi les plus gênantes, elle ne l’est que pour les vaccins et les analyses de sang. Elle a même un bon côté : elle me permet de mieux comprendre ce que vous vivez pour mieux pouvoir vous accompagner.
La différence entre la peur des chiens et la phobie des chiens
Beaucoup de gens disent « j’ai la phobie de… » alors qu’ils ont juste peur. La différence est importante. Que vous ayez l’une ou l’autre, vous êtes les bienvenus, mais pour s’y attaquer, il est important de faire la différence.
La peur provoque une sensation désagréable mais quand on a juste peur on est capable de gérer. Style moi avec les araignées. Je ne vais pas sortir de la maison en courant s’il y en a une. J’ai une amie qui sortira au moins de la pièce et qui devra demander à quelqu’un de « gérer le dossier » à sa place car même si le truc est tout petit et inoffensif, elle ne peut pas s’en approcher. Moi je pourrai trouver une façon « sans contact » de la déplacer et de la mettre dehors, je ne dis pas que j’aime ça, mais je suis capable de le faire. Mon amie a une phobie, moi j’ai juste peur.
La phobie va aussi provoquer de l’angoisse rien qu’à l’idée de. Par exemple si je sais que je dois me faire vacciner, je passe trois très mauvais jours avant le jour J.
Avec la cynophobie, il peut y avoir un stress permanent dans tous les endroits où il est possible de croiser des chiens. Ce stress sera plus élevé dans les endroit où c’est très probable ou dans les endroits où c’est déjà arrivé. De même pour les passages étroits où pour se croiser frôler le chien serait inévitable. Certaines personnes préfèrent alors rebrousser chemin et prient pour qu’un deuxième chien n’arrive pas dans l’autre sens au même moment. Il faudra ensuite du temps pour que le stress redescende et retrouver un état de calme normal. La durée dépend de chaque personne et peut aller de quelques minutes à plusieurs heures.
Quelque soit le niveau de peur que vous avez, le but sera de vous permettre d’atteindre vos objectifs en toute sérénité.
J’ai la cynophobie, qu’est je que je peux espérer comme améliorations ?
Je n’ai pas de baguette magique. Je ne peux donc pas faire disparaître votre cynophobie en une seule séance. Il est probable que personne ne le puisse quelle que soit sa spécialité.
Ma première question est : que voulez-vous obtenir comme résultat ? Juste être à l’aise quand un chien seul sans laisse passe non loin de vous dans la rue ou carrément en adopter un ?
Plusieurs paramètres vont faire varier les résultats que nous pourront obtenir :
- l’intensité de votre phobie
- ce qui vous fait vraiment peur : l’approche, le contact, les dents, la bave…
- les buts que vous voulez atteindre
- votre motivation
- la fréquence à laquelle vous souhaitez placer les rendez-vous
- le temps que vous avez la possibilité de consacrer au travail sur votre cynophobie en dehors des rendez-vous
- les opportunités de rencontres positives avec des chiens que vous avez dans votre environnement
- le soutien de votre entourage
- …
Comme objectif de base je conseille souvent : « Etre capable d’estimer si je peux m’approcher ou pas d’un chien, et si j’estime que je peux m’en approcher sans risque, pouvoir y aller et interagir de façon ordinaire avec son propriétaire tout en me sentant bien pendant l’échange. » Et généralement, il est atteignable.
Vers quel professionnel se tourner pour vaincre sa cynophobie ?
Hypnose, sophrologie, psychologue… ou éducateur canin. Ma première envie est de dire « ce qui vous tente le plus ». Et de rajouter « mais pour aller jusqu’au bout, et rencontrer sereinement des chiens, il n’y a pas mieux qu’un éducateur comportementaliste canin avec des compétences dans la gestion des phobies ».
Vous pouvez venir me voir au début de votre parcours pour vaincre votre phobie ou à tout moment. Par exemple, quand vous vous estimez prêt à vous approcher de chiens.
Ma recommandation : ne passez pas aux rencontres avec des chiens sans un professionnel du comportement du chien à vos côtés. Il ne faudrait pas qu’une rencontre avec un chien qui se passe mal ruine tout le travail précédent.
Je n’ai rien contre les synergies entre spécialités différentes comme l’hypnose, ou la kinésiologie par exemple. Bien au contraire. Le but est d’avoir des résultats. Personnellement, je vous proposerai aussi des Fleurs de Bach, qui sont incluses dans les rendez-vous si vous le souhaitez.
En tant qu’éducatrice comportementaliste canin, je travaille avec beaucoup d’individus phobiques : la plupart des chiens réactifs / agressifs le sont généralement par peur. La gestion des peurs et des phobies est donc au coeur de mon métier. Certes, c’est sur les chiens, mais nous partageons avec eux et beaucoup d’êtres vivants les mêmes principes de fonctionnement au niveau du cerveau et notamment dans la gestion de la peur. Beaucoup de théories à ce sujet ont d’ailleurs été d’abord testée sur des animaux avant d’être étendues à l’humain par la suite. C’est le cas des travaux de Pavlov et Skinner, entre autres.
Les causes de la cynophobie
Il n’est pas nécessaire de savoir d’où vient la phobie des chiens pour pouvoir la traiter. Même si chaque historie est différente, on retrouve souvent des causes similaires.
La phobie des chiens post traumatique
C’est la plus fréquente. Suite à une morsure, grave ou pas, ou juste à une frayeur, une phobie des chiens peut se développer. Cela peut provenir d’un seul événement ou bien de la répétition d’événements pas forcément graves mais stressants.
- Se faire mordre par un chien
- Se faire poursuivre par un chien en divagation
- Se retrouver face à face avec un chien au comportement pas sympathique de façon inattendue (entrée ou sortie d’ascenseur, sur le pallier…)
- Passer fréquemment devant un chien qui aboie derrière une clôture qui n’a pas l’air très fiable
- …
Ces événements sont plus ou moins marquants selon la sensibilité de chacun, l’âge auquel c’est arrivé, les éventuelles séquelles…
En cas de phobie post-traumatique suite à une morsure par un chien, les frais d’une consultation phobie des chiens peuvent être pris en charge par l’assurance du propriétaire du chien mordeur.
La phobie des chiens « héréditaire » ou par contagion
Lorsque quelqu’un a peur des chiens, sa phobie peut se transmettre à son entourage. C’est particulièrement vrai lorsque ce sont les parents qui vont du coup transmettre involontairement leur phobie à leurs enfants. En imitant son parent, l’enfant va lui aussi se méfier des chiens et ça peut aller jusqu’à la phobie aussi.
Cette cynophobie est différente car il n’y a pas eu de traumatisme direct, mais elle n’en est pas moins réelle. Elle peut être compliquée à aborder car dans le cadre de référence de l’enfant « chien = danger ». Ça fait partie des choses qui sont normales et logiques pour lui, ça a toujours été comme ça depuis tout petit et il n’y a pas de raison qu’il en soit autrement.
Si vous avez transmis votre phobie à vos enfants, n’attendez pas pour leur donner l’occasion d’aborder les chiens autrement. Qu’il sachent se tenir à une distance raisonnable qui vous permet de ne pas être en apnée à l’idée qu’il y ait un accident, qu’ils puissent apprendre ce qu’il faut faire ou ne pas faire…
La cynophobie sans raison apparente
Parfois, il est compliqué de dire d’où ça vient. Ça peut venir d’événements dont on ne se souvient pas, de choses que notre conscient a rangé dans la case « anodin » mais notre subconscient a rangé dans la case « panique maximale ».
Ce n’est pas parce qu’on ne sait pas d’où ça vient que ça n’existe pas. La seule différence avec les autres causes, c’est que nous ne pourrons pas avoir de conversation sur l’origine de votre cynophobie. Et nous la prendrons au sérieux tout autant que les autres.
Heureusement, il n’est pas nécessaire de connaître la cause pour pouvoir la traiter.
Mieux comprendre les chiens pour en avoir moins peur
J’adore les chiens, mais j’ai appris à ma fille à interagir avec mes chiens, puis avec les chiens en général. Mais surtout, je lui ai appris à ne pas interagir avec les chiens inconnus sans demander la permission et éventuellement des consignes.
Le chien, tout choupinou qu’il soit, reste un animal, équipé de dents et de griffes. Si la dangerosité entre le chihuahua et le dogue allemand n’est clairement pas la même, se faire mordre par un petit chien reste très désagréable. Je regarde souvent les magnifiques dents toutes blanches toutes neuves de mon jeune berger allemand de 36 kilos et je me dis « heureusement qu’il est gentil et bien éduqué », sinon il serait clairement armé et dangereux.
L’école ne nous apprend pas à approcher correctement un chien (ou très rarement). Si on ne sait pas comment faire, on risque de mal s’y prendre et de déclencher une mauvaise réaction du chien. Nous ne sommes pas mal intentionnés, lui non plus, il y a surtout un problème de communication.
Pour pouvoir se sentir bien en présence de chiens, il est essentiel d’apprendre deux choses : décrypter leur comportement et savoir quoi faire selon la situation.
Apprendre à comprendre les chiens
Apprendre « lire les chiens » fait partie du traitement de la cynophobie. En sachant décrypter si un chien est amical ou pas, s’il est d’accord pour être approché ou pas, les chances d’avoir des interactions positives sont bien plus élevées.
Les chiens ont une communication essentiellement posturale. Leurs gestes et postures leurs permettent d’avoir une communication claire, rapide et très efficace. En quelques secondes, juste avec un regard, un autre chien comprend. Posture tendue, queue dans les airs, torse bombé… ok, je n’y vais pas, il ne veut pas jouer. Posture détendue, patte avant pliés et fesses dans les air, ok, c’est un pote, il veut jouer, j’y vais.
Impossible de s’inspirer de la communication des humains pour comprendre les chiens. C’est là qu’il est intéressant de passer par un éducateur comportementaliste canin pour acquérir les bases de la lecture des chiens. Je travaille d’abord avec des photos et vidéos, puis sur de l’observation à distance, qu’on raccourcit au fur et à mesure que ça devient possible. Il y a aussi mes chiens, avec qui je peux travailler pour les premières approches.
Tout se fait toujours en douceur et sans vous forcer à les approcher.
Apprendre comment réagir en présence d’un chien
En laisse, en longe, en libre avec quelqu’un qui crie « il est gentil » 30 mètres derrière ou seul, la réaction à avoir face à un chien n’est pas la même.
Ensuite il faut apprendre comment se comporter face à un chien : position du corps, regard, gestes…
Avec moi, les premiers que vous rencontrerez seront des peluches 🙂 Pour les premières interactions, aucun risque. En plus ils seront en laisse. Nous pourrons ainsi simuler des rencontres et des contacts en toute sécurité. Si même la peluche de chien est compliquée pour vous (ce que je peux totalement comprendre) je dois avoir un ours ou panda qui traine. On pourra aussi travailler avec la peluche de votre choix (personnellement j’adore Polochon de la Petite Sirène mais c’est vous qui voyez). Le but est d’acquérir les bonnes attitudes dans une situation sécurisée et en étant totalement détendu.
En fait, ce genre d’atelier devrait se faire dans toutes les écoles, avec des peluches pour les plus jeunes, de vrais chiens pour les plus grands. Cela diminuerait probablement de beaucoup le nombre d’accidents et de morsures.
Une fois que vous saurez interpréter leur comportement et comment y réagir, les rencontres seront moins intimidantes.
Nous verrons aussi un « kit de survie », de réactions « au pire » et de choses à éviter. Ce kit a pour but de vous permettre de gérer au mieux des rencontres imprévues avec des chiens. Ce sont des solutions provisoires, en attendant que votre phobie ait assez diminué pour vous permettre de vraiment adopter les bonnes attitudes par rapport au chien.
Vaincre la phobie des chiens, comment ça fonctionne avec moi ?
Il est hors de question que je vous emmène à Fort Boyard travailler votre phobie des araignées ou des serpents. Ceux qui sont phobiques insectes et/ou reptiles voient bien ce que je veux dire. L’immersion, c’est NON. Vous mettre dans le jardin et lâcher mes chiens, tout adorables qu’ils soient, c’est NON.
Le but est d’avoir des rendez-vous agréables et efficaces. Les méthodes positives et bienveillantes pour les chiens s’appliquent aussi aux humains. Je ne vous force pas, on travaille à votre rythme, dans la limite de ce que vos pouvez faire. Le protocole mis en place est toujours sur mesure pour s’adapter au mieux à vos capacités et vos objectifs. Une phobie, ça ne se brusque pas. Ce qu’on risque en y allant trop fort c’est surtout de la faire empirer.
Premier rendez-vous : état des lieux de votre cynophobie et plan d’action
Le premier rendez-vous sera toujours sans chien. Nous discuterons de votre phobie, de ce qui l’a causée, de ce qui vous pose le plus problème. On définira ce qu’il vous est possible de faire pour l’instant et ce qui ne l’est pas. Ensuite nous parlerons vos objectifs à court moyen et long terme. Au pire, ce jour là, je serai accompagnée d’une peluche.
Le but est de clairement établir ce qui est ok pour vous et ce qui ne l’est pas, pour ne pas dépasser la ligne.
En rééducation, quand les chiens ont peur des congénères, on travail toujours dans la zone où le chien se sent bien ou dans la zone de « challenge », où il n’est pas tout à fait zen mais ça reste ok pour lui. Je peux pas faire moins pour les humains, et vous ne m’entendrez jamais dire de « prendre sur vous ».
Que votre objectif soit « je veux pouvoir passer sur le trottoir d’en face quand il y a un chien sans me sentir mal » ou « je veux pouvoir adopter un chien », votre objectif, c’est votre choix. Bien sûr, vous pourrez aussi changer d’avis.
Je travaille beaucoup avec les fleurs de Bach. Je suis conseillère agréée par le Centre Bach. Depuis 2018, j’ai de bons résultats sur les peurs et les phobies, que ce soit sur les animaux ou sur les humains. Elles sont offertes avec les rendez-vous si vous souhaitez essayer. Elles ne font pas tout mais aident souvent à progresser plus rapidement et à être plus détendu pendant les rendez-vous. Dans la même ligne que l’homéopathie, elles sont faites à partir de fleurs, utilisables à tout âge, sans effets secondaires et sans risque d’interaction avec d’autres traitements. Vous pouvez en apprendre plus sur le sujet sur mon site dédié aux Fleurs de Bach.
Les rendez-vous suivants
De la théorie
Souvent, nous commençons par de la théorie : comprendre la communication des chiens et savoir comment les aborder. C’est pour moi un élément essentiel pour que les rencontres se passent bien par la suite.
Nous travaillerons sur la façon de les comprendre et sur comment interagir avec eux.
- Comprendre les signaux de communication des chiens
- Ajuster sa posture pour communiquer avec eux
- Quoi faire (et ne pas faire) en cas de rencontre inévitable (avec un chien seul par exemple)
Vous découvrirez qu’il y a beaucoup d’idées reçues et totalement erronées sur le chien qui circulent encore aujourd’hui. Cela vous permettra aussi de comprendre pourquoi des chiens n’ont pas réagi comme vous l’auriez souhaité dans certaines situations.
De la pratique
Chaque rendez-vous est unique, comme vous. Selon l’intensité de votre phobie des chiens, nous choisirons un lieu et un chien adapté. Petit et calme, grand et zen. En peluche ou un vrai. Les vrais chiens n’entrent en piste que quand vous vous sentez prêt à les voir.
A partir du moment où des chiens sont présents, vous le sentez, on le fait, vous ne le sentez pas. C’est ok pour vous mais à 100 mètres, on se met à 100 mètres. Vous pensiez que ça irait et ça ne va pas, il n’y a pas de souci, on reste dans la zone où « ça va ». Je n’impose rien.
Entre deux rendez-vous, je vous demanderai probablement de faire quelques exercices. Toujours en restant dans ce qui est « ok » pour vous.
Les lieux de rendez-vous
Le nombre de rendez-vous est en fonction de l’intensité de votre phobie au démarrage et de vos objectifs. Vous pouvez arrêter à tout moment.
Je suis basée à Grisy Suisnes, les rendez-vous pourront avoir lieu dans ma zone d’activité. Au début, je vous inviterai surement à me rejoindre dans des lieux tranquilles vers Grisy, Ozoir la Ferrière, Brie Compte Robert qui sont des coins que je connais bien et où nous pourrons à la fois avoir de l’espace et éviter des rencontres inopinées avec d’autres chiens. Inversement, une fois que vous vous sentirez prêt, je vous inviterai là venir là où il y en a. Une partie du travail pourra aussi se faire pour aller à la rencontre des chiens de votre voisinage (une fois rencontrés en bonne et due forme, ils sont bien moins terrifiants).
Travailler sa cynophobie en famille
Une phobie, on peut en hériter ou on peut la transmettre. Involontairement bien sûr. Si vous êtes plusieurs dans votre foyer à vouloir vous réconcilier avec les chiens, il est possible de le faire en rendez-vous groupés.
Il y aura alors des temps ensemble mais aussi des temps en individuel. Souvent je découpe le rendez-vous en plusieurs séances individuelles. La durée du rendez-vous est alors adaptée en fonction du nombre de personnes concernées.
La vitesse de progression de chacun est systématiquement prise en compte pour que vous puissiez y aller à votre rythme. Le but est que tout le monde arrive à atteindre ses objectifs, mais vous n’êtes pas obligés d’avoir les mêmes et pas obligés de le faire à la même vitesse.
Il est essentiel que tous les participants acceptent que chacun est différent et que tout se fasse dans la bienveillance.
Si besoin, les séances pourront aussi être totalement individuelles.
Peut on avoir un chien alors qu’on en a la phobie ?
J’ai une amie qui a un charmant bouledogue français. Elle l’adore. Et vous vous en doutez, si je vous en parle c’est parce qu’elle a la phobie des chiens. De tous, sauf le sien.
Inversement, il m’est arrivé de conseiller le replacement d’un chien car dans le foyer une personne phobique avait pensé pouvoir « prendre sur elle » mais ne parvenait pas à vivre avec le chien dans la maison au quotidien.
Alors ma réponse : ça dépend, à la fois de vous mais aussi du chien que vous choisissez.
Gérer sa phobie des chiens en amont
Prévoyez de travailler sur votre cynophobie au moins six mois à l’avance. Si le chien arrive à la maison la semaine prochaine, je peux quand même quelque chose pour vous mais idéalement, plus on a de temps, mieux c’est. L’idée est de ne pas avoir la pression du temps en se disant « il arrive dans un mois il faut que ça marche ». Cette pression serait contre productive.
S’il est déjà là et que vous vivez mal le quotidien, contactez-moi au plus vite. Là aussi je peux vous aider, et le plus vite sera le mieux.
Choisir le bon chien
Si tout votre famille a envie d’un chien, son arrivée se prépare en amont : choix de la race (souvent, plutôt les petits qui ont tendance à faire moins peur), chiot ou chien de refuge (certains sont vraiment « clé en main », calmes, posés, et vous ferriez un heureux). Un chien qui a un an et plus est souvent plus calme, plus posé, il ne mordille plus, il est plus facile à gérer. Il arrive aussi à sa taille adulte, pas de surprise lors de la croissance.
L’idée va être de trouver un compromis entre le chien que votre famille veut et celui avec qui vous vous sentirez bien au quotidien. Donc oui c’est possible, non, ce n’est pas obligatoirement un bichon (même s’ils sont choux).
Je peux vous accompagner sur le choix de la race, de l’élevage ou du refuge, et sur le choix du chien. Nous pourrons aussi préparer son arrivée dans la maison, l’organisation, la gestion des contacts pour que tout se passe au mieux pour tout le monde.
Apprendre les bons comportements au chien
« OK, on prend un chien, mais il y aura des règles à suivre. » Tel pourrait être l’accord avant l’arrivée d’un chien dans la maison. D’ailleurs, ça devrait être le cas dans toutes les maisons pour que ce qu’il faut faire ou pas soit clair pour le chien.
On peut choisir de limiter les pièces où il va (et donc se créer des espaces de repos pour nous humains), lui interdire certains comportements (nous sauter dessus, par exemple), lui apprendre à s’assoir pour demander… mieux le chien sera éduqué, plus il sera prévisible dans ses comportements et moins sa présence sera anxiogène.
Par exemple : « le chien peut entrer dans la maison mais il ne va pas à l’étage ni dans la cuisine. Il n’a pas le droit de sauter, il ne monte pas sur le canapé et ne reçoit pas de nourriture à table. Il doit s’assoir pour obtenir et doit connaître l’ordre « au panier » pour que je puisse lui demander de s’éloigner de moi quand c’est trop pour moi. »
Toute la famille doit accepter et respecter ces règles pour que ça fonctionne.
Contextes où le travail sur la phobie des chiens est déconseillé
Pour travailler sur votre phobie, je vais vous demander d’arriver calme et détendu à nos séances. Si vous vivez une période stressante, que vous avez déjà plusieurs autres galères à gérer, il sera probablement plus raisonnable de remettre ça à plus tard. Si vous avez des imprévus, on peut aussi faire une pause de quelques semaines le temps que ça se calme.
Vaincre sa phobie des chiens, combien ça coûte ?
Les séances sont au même tarif que les cours d’éducation canine classique, vous pouvez retrouver mes prix sur ma page tarifs.
Le nombre de séances dépend de l’intensité de votre phobie, des possibilités que vous avez pour travailler dessus et de la fréquence des rendez-vous. Il dépend aussi de votre objectif : juste réussir à croiser un chien sur le trottoir d’en face en gardant votre calme ou supporter Rex en allant chez des amis ou en famille.
Vous pouvez arrêter à tout moment. De toute façon se forcer à travailler une phobie est généralement contre productif.
Si nous considérons que ça peut vous être utile, je pourrai vous conseiller des partenaires qui utilisent l’hypnose, la kinésiologie, la sophrologie ou autre en complément du travail que nous ferons ensemble. Je travaille souvent avec les partenaires de l’association Adonis, dont je fais également partie. Cette association regroupe de nombreux spécialistes du bien-être autour de plusieurs causes, dont la lutte contre le cancer du sein. Ils sont tous choisis pour leurs compétences et leurs valeurs humaines. L’association effectue un suivi qualité très sérieux régulièrement.
En conclusion : et si on vous débarrassait de votre phobie des chiens ?
La cynophobie est parmi les phobies les plus gênantes car nous pouvons croiser un chien à tout moment. Il est possible de la vaincre grâce à un travail de désensibilisation progressif, fait à votre rythme. De plus, apprendre à interpréter le comportement des chiens et à réagir de façon appropriée décuplera les chances que vos rencontres avec des chiens se passent au mieux. En tant qu’éducateur comportementaliste canin, et avec l’aide de mes chiens, je suis particulièrement bien placée pour vous accompagner dans ce défi. Vous êtes prêts ?
Si vous avez besoin de plus de renseignements, n’hésitez pas à me contacter.